Barak – La bénédiction qui révèle l’amour du Père
- Sermon By: Raphaël TINI
- Categories: C'est maintenant, Témoin
Ce message explore la profondeur du mot hébreu Barak, un terme qui dépasse largement l’idée moderne de bénédiction. Barak signifie s’incliner, se pencher avec amour, approuver, entourer de faveur. Dès la création, Dieu se penche sur l’homme dans un geste d’amour originel qui définit l’identité humaine : avant la mission, il y a la bénédiction. Avant l’action, il y a la relation. Toute l’Écriture révèle ce Dieu qui se penche vers l’humanité pour la relever.
1. Le Barak au commencement : Dieu s’incline vers l’homme
Genèse 1:28 révèle deux actions distinctes : Dieu bénit l’homme puis lui parle. Le Barak précède la mission. Il signifie un acte d’amour profond par lequel Dieu approuve Sa créature avant qu’elle n’accomplisse quoi que ce soit. La mission découle de l’identité, et non l’inverse. Comme un père qui s’incline sur son enfant à sa naissance, Dieu place Sa faveur sur l’humanité dès le départ.
2. Le Barak envers l’humanité : un amour qui accueille avant de corriger
Après la chute, l’homme ne peut plus vivre naturellement ce Barak ; il doit désormais l’accueillir par la foi. Jésus vient révéler ce cœur du Père : dans Luc 15, le père du fils prodigue se « jette » sur son enfant. Le verbe grec epipiptō traduit le mouvement passionné du Père qui se penche, saisit et enveloppe. Ce geste devient un Barak du Nouveau Testament. Avant la repentance formulée, il y a l’amour qui accueille. Jésus raconte cette parabole pour révéler ce regard du Père qui ne condamne pas mais restaure.
3. Le Barak envers Jésus : sur terre et dans le ciel
Jésus reçoit aussi un Barak :
• Sur terre au baptême (Matthieu 3:17), avant tout miracle. Le Père déclare Son approbation publique : « Mon Fils bien-aimé ». Cette bénédiction devient la force de Sa mission.
• Dans le ciel après la résurrection. Jésus monte vers le Père pour présenter Son propre sang (Hébreux 9:24). Le Père L’accueille dans une étreinte céleste, L’exalte et Lui donne le Nom au-dessus de tout nom (Philippiens 2:9–11). C’est le Barak suprême : l’élévation du Fils victorieux, reconnu par tout le ciel.
Ce message affirme que Dieu continue aujourd’hui de se pencher vers chaque être humain avec la même intensité. Le Barak n’est pas seulement un mot à comprendre mais une rencontre à vivre. Ceux qui l’ont reçu deviennent témoins vivants de l’amour du Père.


